En exil depuis 2018, Valentin Djènontin semble suivre de près l’actualité dans son pays. Commentant un post qu’il a publié sur sa page Facebook, il y a quelques heures, l’ancien ministre de la justice a opiné sur la hausse du prix de l’essence au Bénin. Il a surtout dénoncé le silence des autorités béninoises face aux calvaires des populations.
« Dans le Bénin que nous avons « pillé » pendant 10 ans, (…) jamais vous n’avez acheté le carburant à 1200 f sans qu’aucune autorité n’intervienne pour en donner les raisons et rassurer » a-t-il écrit. L’ancien député a par ailleurs révélé que des parlementaires ont peur de rentrer dans leur propre village parce que rejetés par le peuple. Sous les 10 ans de règne de Boni Yayi, jamais cela ne s’est produit, assure-t-il.
« On exclut, on tire, on tue »
L’ancien ministre a par ailleurs cherché à dresser un bilan positif de la gouvernance Yayi. A l’en croire, sous le régime défunt, 12 mille salles de classe ont été construites. Des élections participatives, non contestées, sans violences, se sont déroulées dans le pays. Aujourd’hui, constate-t-il « on exclut, on tire, on tue ». Étrange coïncidence, ces propos de l’ancien secrétaire exécutif des FCBE interviennent juste avant une décision de justice en sa défaveur.
En effet, il vient d’être condamné par défaut à deux ans de prison ce vendredi 22 novembre dans une affaire de « complicité, vol et divulgation de document administratif ». C’est le tribunal de première instance de Cotonou qui a prononcé ce jugement qui contraint également M Djènontin a payé une amende de 2 millions de Fcfa.
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