Téhéran ne démord pas. En effet, l’Iran a réclamé que des mesures fortes soient prises en Irak à la suite de l’incendie de l’un de ses consulats, situés dans la ville de Najaf. À majorité chiite, localisée au sud du pays, cette ville sainte n’était pas considérée comme étant l’une des villes les plus hostiles au régime iranien.
Toutefois, les faits sont là et un bâtiment public, représentant Téhéran, a ainsi été pris à partie. Abbas Mousavi, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, s’en est d’ailleurs offusqué, invitant Bagdad à prendre des mesures rapides et surtout, efficaces, contre les personnes qui seront jugées coupables de tels actes. « L’Iran a officiellement fait part de son dégoût à l’ambassadeur d’Irak à Téhéran », a-t-il ensuite continué.
L’Iran hausse le ton, les irakiens aussi
L’agression elle, a eu lieu mercredi soir. Des manifestants irakiens sont descendus dans les rues afin de s’exprimer contre le pouvoir actuellement en place. Ces derniers réclamaient ainsi le départ de l’exécutif actuellement en poste ainsi que la présence accrue de l’Iran sur le sol irakien. Un mouvement contestataire d’ampleur, qui a fait plus de 350 morts en l’espace de deux mois seulement.
une mouvement de grande ampleur
Des centaines de jeunes étudiants et actifs se sont ainsi réunis afin de réclamer le départ de l’Iran à coups de slogan plus évocateurs les uns que les autres. Au sein de l’établissement diplomatique qui a pris feu, ces derniers continuaient leur vindicte, lançant notamment « Iran dehors » et « victoire à l’Irak ». C’est la deuxième fois qu’un consulat iranien est visé, après que celui de Kerbala ait failli être incendié. Toutefois, les forces de l’ordre ont, ce jour-là, décidé de répliquer, faisant quatre morts.
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