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Les armements russes séduisent de plus en plus de pays

La Serbie, prête à travailler en collaboration avec la Russie ? En effet, Belgrade semble avoir pris la décision de confier sa défense aérienne à Moscou. Aujourd’hui, la Serbie envisage effectivement de s’offrir le système S-400, qui fait tant parler. Une décision qui intervient après l’achat d’un système aérien de défense à courte portée, le Pantsir-S1.

Une collaboration qui montre un net rapprochement entre les deux nations, 20 ans après les bombardements de l’OTAN sur Belgrade. Une revanche pour la Serbie et pour la Russie sur l’Occident et l’OTAN plus particulièrement. 

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D’ailleurs, le président serbe, Aleksandar Vucic a décidé de rebaptiser ces appareils du nom des pilotes yougoslaves décédés dans les combats contre les forces de l’OTAN. Un véritable coup de force pour la Russie qui après avoir réussi à convaincre la Syrie ou la Turquie de s’offrir ses services, commence à s’implanter dans les Balkans.

La Serbie, intéressée par l’armement russe

Le système Pantsir-S1 sera livré au début de l’année 2020. Toutefois, l’armée Serbe est d’ores et déjà formée et saura parfaitement maîtriser cette technologie. En ce qui concerne le S-400, rien n’est encore acté et les délais à prévoir seront donc un peu plus longs. Cependant, cette alliance stratégique marque un net rapprochement entre les deux nations, l’idée ici étant de permettre à Moscou de développer sa défense sol-air avec qui se fait de mieux actuellement dans le monde. Le système S-400 permettra notamment de compléter la panoplie déployée par la Serbie.

La Russie gagne du terrain

À ce jour, la décision d’acheter est actée, toutefois, le financement fait défaut et le budget va devoir être revu à la hausse dans les semaines, si ce n’est les mois à venir. Une décision qui pourrait provoquer la colère de Washington qui a décidé de sévir à l’encontre de la Turquie. 

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Selon le gouvernement américain, ce système anti-aérien servira de base d’espionnage pour les forces russes, qui auront accès aux données de toutes les technologies aériennes puisque, outre la Syrie et la Turquie, l’Algérie et l’Iran figurent parmi les potentiels acheteurs.

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