Le 13 novembre dernier déjà, le gouvernement américain et le gouvernement libyen d’accord national (GNA), représentés par le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Siala, et le ministre de l’Intérieur, Fathi Bashaga, lançait un dialogue sur la sécurité à Washington DC. Ce 24 Novembre, c’était avec l’autre partie, le général Haftar, que les autorités américaines avaient une rencontre. Et la Russie, les deux fois, aurait été évoquée.
Une offensive diplomatique contre la Russie
Au cours de la précédente rencontre, La délégation du Gouvernement d’Accord National avait exprimé de graves préoccupations quant à la situation sécuritaire du pays et à ses conséquences pour la population civile. Une occasion pour les USA d’appeler à l’issue de la rencontre, « l’Armée nationale libyenne » de Haftar à mettre fin à son offensive sur Tripoli. Car avaient précisé les autorités américaines, cela faciliterait « la poursuite de la coopération entre les États-Unis et la Libye, le renforcement de l’autorité de l’État légitime et la résolution les problèmes qui sous-tendent le conflit ».
Mais en outre, les USA n’avaient pas manqué de redire leur soutien « à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la Libye face aux tentatives de la Russie d’exploiter le conflit contre la volonté du peuple libyen ».Cette dernière préoccupation, la délégation américaine, portée par une un panel de personnes « stratégiques », dont l’ambassadeur en Libye, Richard Norland, la conseillère adjointe en matière de sécurité nationale pour les affaires du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, Victoria Coates et le directeur adjoint de l’USAFRICOM pour la stratégie, Matthew Zais, n’avait pas manqué de la réitérer au Général Haftar, ce 24 Novembre.
Surtout qu’aux dernières informations en provenance de Tripoli, Haftar serait soutenu par l’Égypte, les Émirats arabes unis et aurait plus récemment reçu un soutien logistique important de la Russie.
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