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Lutte contre la corruption au Gabon : Ali Bongo le nettoyeur !

Au Gabon, la lutte contre la corruption s’intensifie depuis un moment. Plus personne n’est intouchable dans le pays et les plus proches de l’entourage du président Ali Bongo sont aujourd’hui aux prises avec la justice pour des faits de malversations financières. L’opération anticorruption en cours au Gabon depuis l’AVC du président Ali a connu un nouvel épisode ce jeudi avec la mise sous mandat de dépôt de huit personnes.

Le procureur de la République de la ville de Libreville a annoncé ce jeudi que l’opération en cours concernait des Gabonais accusés de « détournement de deniers publics et blanchiment de capitaux ». Huit personnes se trouvent en détention préventive et d’autres suspects sont en liberté provisoire. Un dossier houleux qui touche le plus proche entourage du président Ali Bongo, notamment son ex directeur de cabinet Brice Laccruche Alihanga.

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Des proches de Brice Laccruche Alihanga interpellés

L’homme était devenu tout puissant au Gabon depuis un moment notamment avec l’accident vasculaire cérébral du président Ali Bongo. Il avait été propulsé au-devant de la scène politique depuis ce temps et avait même été chargé par le président Ali de certaines fonctions régaliennes. Mais il avait été limogé à la surprise générale le 7 novembre dernier et nommé ministre à un poste que beaucoup de Gabonais assimilent à un garage.   

Nombre de ses proches sont interpellés depuis lors pour des dossiers de corruption. L’ancien directeur de la communication présidentielle Ike Ngouon considéré comme son bras droit avait été interpellé. Un autre proche de Brice Laccruche Alihanga, Patrichi Tanasa qui est un responsable de la Gabon Oil compagny, est aussi mis en garde à vue dans une affaire de détournement de 85 milliards de FCFA (129 millions d’euros), révélée mercredi dans une publication de l’Union, un quotidien proche du pouvoir. Son frère Gregory Laccruche Alihanga qui co-administre la Dupont Consulting Compagny est aussi cité dans cette affaire et mis aux arrêt depuis ce mercredi. Une affaire qui n’a pas fini de révéler les dessous des hommes forts du sérail gabonais.

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