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Mali, Burkina, Niger : danger ! Les djihadistes s’emparent de l’or

Les nouvelles ne sont pas bonnes pour le Mali le Burkina et le Niger. En effet, selon les conclusions de l’Ong International Crisis Group (ICG) consignées dans un rapport, des ressources minières de ces pays sont aux mains des organisations djihadistes et des groupes armés.

L’Ong a principalement fait remarquer que ces organisations terroristes ont jeté leur dévolu sur des régions dans lesquelles l’Etat est absent mais qui ont un sous-sol riche en or. «Des groupes armés s’emparent depuis 2016 de sites d’orpaillage dans des zones où l’Etat est faible ou absent. » fait remarquer le rapport.

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Une aubaine pour les djihadistes

« Leur convoitise est attisée par le boom du secteur aurifère artisanal depuis la découverte, en 2012, d’un filon saharien» a notamment ajouté le rapport de cette organisation non gouvernementale dont la mission est de prévenir ou de résoudre les conflits.

L’ONG International Crisis Group (ICG) fait également remarquer que malgré la présence des forces étrangères et des Nations Unies, le Mali le Burkina et le Niger ont toujours du mal à contrôler leurs territoires qui sont sous la menace permanente des organisations terroristes.

Selon ce rapport, l’exploitation de ces mines d’or par les djihadistes et les groupes armés leur permet de financer leurs activités et par la même occasion de procéder à de nouveaux recrutements. Ces sites d’exploitation de l’or sont également utilisés pour tester des armes et faire des manœuvres militaires.

Une réponse urgente…

Face à cette situation l’ONG International Crisis Group (ICG) appelle les Etats concernés à prendre les dispositions nécessaires afin de reprendre possession de ces sites sous contrôle des terroristes. Le rapport fait remarquer que c’est un énorme manque à gagner pour les différents pays.

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«Plus de deux millions d’acteurs seraient directement impliqués dans l’orpaillage artisanal: un million au Burkina Faso, 700.000 au Mali, et 300.000 au Niger»  a indiqué l’Ong dans le rapport.

3 réponses

  1. Avatar de (@_@)
    (@_@)

    Une question. Qu’est-ce qui empêche les armées africaines d’agir comme eux ?
    Des unités légères, mobiles et autonomes vivant cachées qui feraient des raids sur les zones qu’ils contrôlent ? Des embuscades sur leurs passages aux frontières nord du Mali, du Niger ?
    En profondeur sur leurs zones refuge, leurs centres d’approvisionnement, loin des centres urbains ?

    Pourquoi combattre selon des stratégies dont on n’a pas les moyens ? Avec de grosses bases statiques mal défendues ?

    \\\\\ ///
    (@_@)

  2. Avatar de (@_@)
    (@_@)

    « Les organisations internationales ont encouragé, armé et entraîné ces orpailleurs clandestins…  » ce discours de dénonciation me navre et m’insupporte.

    C’est comme la femme du cocu qui dit : « c’est la faute du « messibato », moi je n’ai rien fait, j’ai juste laissé faire »

    Parce que tu sais quoi « Gbê » ? Lorsque les djihadistes seront sur la plage à San Pedro, « les organisations internationales continueront de « dealer » avec eux et toi, tu seras dans la m…

    Ici comme s’agissant des violences pasteurs-agriculteurs, lors des transhumances, aucune anticipation, aucne réflexion sur des unités mobiles qui créent l’insécurité chez les djihadistes, aucun centre de combat urbain, sahélien pour « driller » les unités d’intervention encore et encore.

    rien que de la politique des déclarations, des sommets, des « appels à la communauté internationale », etc, etc…

    \\\\\ ///
    (@_@)

  3. Avatar de Gbê
    Gbê

    Les organisations internationales ont encouragé, armé et entraîné ces orpailleurs clandestins appelés dhiasdistes aujourd’hui lors de la guerre en Côte d’Ivoire et en Libye

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