Manifestations en Iran : les déclarations graves d’une milice

Quelques jours après les mouvements d’humeurs ayant secoué la République Islamique d’Iran, la milice iranienne des Bassidji donne de la voix. A en croire les propos des responsables de cette milice relayés par la presse iranienne, les manifestations seraient en réalité un complot organisé par des puissances étrangères contre le régime. Ils ont en effet pointé un doigt accusateur contre les Etats-Unis, Israël et l’Arabie Saoudite.

« Une véritable guerre mondiale »

Ces trois pays qui sont alliés sont tous opposés au régime et à la politique des autorités iraniennes. Selon les précisions apportées par les responsables de cette milice, les personnes interpellées auraient été soumises à des interrogatoires qui ont permis de soutirer beaucoup d’informations.

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« Une véritable guerre mondiale contre le système et la révolution a vu le jour et heureusement l’enfant est mort-né » a déclaré  le général Salar Abnoosh, un chef adjoint des Bassidji. L’officier a également fait remarquer que la mesure relative à la coupure de l’internet dans le pays au cours des événements avait été bien bénéfique.

Cette coupure aurait permis de circonscrire le mal et de déjouer les plans qui avaient été faits contre le régime iranien. La presse indique que l’internet a été déjà rétabli dans certaines localités du pays. Dans la capitale, certaines universités y ont également accès. Les mouvements avaient débuté le vendredi 15 novembre dernier suite à l’annonce de l’augmentation du prix de l’essence.

La hausse du carburant à l’origine

Le carburant a enregistré selon l’annonce, une augmentation de 50%. Les Iraniens devront débourser désormais une somme de 10 000 à 15 000 rials soit l’équivalent de 11 centimes d’euros. Cette somme est déboursée pour les 60 premiers litres achetés chaque mois. Les manifestations avaient engendré un nombre important de dégâts sur le plan matériel.

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Des immeubles appartenant à des institutions bancaires avaient été incendié en guise de protestation. Des stations-service, des commissariats, des mosquées et des bâtiments publics n’ont pas échappé à ce sort.  Plusieurs pertes en vies humaines ont été également enregistrées.

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