Des médias turcs avaient indiqué que la Turquie a commencé, à partir d’hier lundi 25 novembre 2019 l’expérimentation du système de défense S-400 acheté auprès de la Russie. Dans le cadre du test de ce système de défense antiaérienne, et pour amener les soldats turcs à connaître la manipulation de cet engin, des avions militaires notamment les F-16 conçus par les américains ont plané sur une base militaire truque. Après ce début de tests, le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo a fait part de son inquiétude par rapport à la situation, au cours d’une conférence de presse.
L’administration Trump demeure confiante
Il a fait savoir que l’administration Trump demeure confiante et continue de discuter avec le gouvernement turc pour tenter de trouver une issue de sortie. Mike Pompeo n’a cependant pas donné d’informations sur les prochaines possibles décisions du locataire de la Maison Blanche concernant la situation. Il a indiqué que le gouvernement américain a clairement fait savoir aux autorités turques l’intention des Etats-Unis de ne pas voir la Turquie mettre complètement en marche le système S-400. Notons que le test de missile enclenché par Ankara a commencé malgré les multiples avertissements de Washington qui menaçait d’appliquer des sanctions contre le pays.
Le S-400 incompatible aux règles de l’OTAN
Le gouvernement américain pense que le système de défense anti aérienne russe S-400 acheté par le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan est incompatible avec les normes de l’OTAN, dont la Turquie en est membre. Washington menace d’appliquer des sanctions contre Ankara, à cause d’une disposition adoptée il y a deux ans par le Congrès américain. Celle-ci prévoie de sanctionner automatiquement les pays qui s’approvisionneraient en armement auprès de la Russie. Pour rappel, après que la Turquie ait pris ses premières livraisons de S-400, le gouvernement de Donald Trump avait auparavant choisi de ne plus inclure le pays dans le programme F-35.
Laisser un commentaire