Mort d’enfants palestiniens : Israël fait son mea culpa

Depuis le 12 novembre, les forces israéliennes poursuivait leurs frappes militaires dans la bande de Gaza. Mais le mercredi 13 novembre, les forces israéliennes croyant frapper des infrastructures reliées au Jihad Islamique, détruisaient des bâtiments dans le district de Middle Gaza, tuant huit habitants, dont trois enfants et deux femmes.

Des erreurs de frappes

Ce jeudi, alors même qu’un cessez-le-feu avait été conclu après deux jours de combat, l’armée israélienne aurait reconnu qu’elle « avait commis une erreur » en prenant pour cible un bâtiment de la ville de Gaza le mercredi. Selon le porte-parole de l’armée israélienne, Avichay Adraee, les frappes qui avaient entraînées la mort de ces civils avaient des objectifs beaucoup plus stratégiques, la destruction d’un bâtiment censé abrité une unité de montage de roquettes.

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Puisque mardi, ces même frappes auraient permis d’éliminer Bahaa Abu al-Atta, un des commandant du Jihad islamique, ainsi que sa femme, Asmaa Abu al-Atta, âgée de 39 ans. Israël, accusé d’usage excessif de la force avait déjà été mis sur la sellette par Amnesty International, notamment après le meurtre de manifestants à Gaza en 2014. L’organisme avait qualifié cet acte de « crime de guerre » en se référant au Statut de Rome.

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Cette fois encore selon, Al Mezan Center for Human Rights, une organisation non gouvernementale basée dans le camp de réfugiés palestiniens de Jabalia dans la bande de Gaza ; le nombre total de civils tués depuis le début de l’escalade serait de 33 dont huit enfants et trois femmes, avec 82 personnes blessées, 67 maisons détruites et 15 bâtiments scolaires endommagés.

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