Après la destitution de l’ancien président soudanais Omar el-Béchir, par l’armée le 11 avril dernier, son parti politique a dénoncé un scandale moral suite à l’annonce de sa dissolution. Le gouvernement du Premier ministre Abdallah Hamdok et le Conseil souverain avaient adopté hier jeudi une loi proclamant la dissolution du Parti du Congrès National (NCP).
Cette disposition indiquait également la saisie de tous les biens du parti politique. Le texte faisait par ailleurs remarquer qu’aucun symbole du régime déchu, n’avait la permission de s’engager d’une façon quelconque dans la vie politique du pays, pendant une dizaine d’années.
Le NCP, un parti fort
Aujourd’hui vendredi 29 novembre 2019, le NCP a fustigé un « gouvernement illégal », et pointé du doigt les autorités en charge de la transition du pouvoir exécutif de vouloir saisir ses biens pour faire face à la crise économique et de l’avoir dissous.
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Le Parti du Congrès National a laissé voir sur sa page Facebook que le fait de compter sur les biens du parti ne constitue qu’un « scandale moral, une faillite intellectuelle et un échec total du gouvernement illégal ». Il a poursuivi en faisant savoir que le NCP n’est aucunement affecté par une décision ou loi prise à son encontre, car il est un parti fort et ses idées gagneront.
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