Le G20 qui regroupe au total 27 syndicats du corps enseignant avait déposé un préavis de grève le 31 octobre. Les syndicalistes revendiquaient plusieurs points dont les conditions d’admission dans les universités et le manque de place dans ces structures. Avec la publication d’une nouvelle liste d’orientations pour les nouveaux bacheliers, le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) estime que les conditions préalables ne sont toujours pas réunies.
Pour le Saes, le gouvernement a manqué de respecter les conditions préalables qui devraient permettre une rentrée académique normale pour ces nouveaux bacheliers. Ces derniers rejoignent les universités publiques qui souffrent déjà d’un surplus d’effectifs alarmant et d’un « manque criant d’infrastructures et d’enseignants et l’insuffisance des budgets« , précise le Saes. Le syndicat considère par ailleurs que le système d’orientation souffre de dysfonctionnements et qualifie la plateforme Campusen qui est en charge du processus d’orientation de « boite noire dont le fonctionnement est d’une totale opacité« .
400 postes pour tempérer la situation
Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur invite le gouvernement à achever les chantiers en cours et à la mise en place immédiate de 400 postes d’enseignants-chercheurs qui permettraient à 70% du corps enseignant d’être permanent. Une situation qui laisse présager des troubles pour l’année académique.
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