Pétrole syrien : sous le feu des critiques, les USA se défendent

Malgré l’envoi de renforts américains sur le sol syrien, notamment à l’est du pays dans le but de protéger les champs pétroliers, Washington a affirmé que les États-Unis ne bénéficiaient en aucun cas du pétrole syrien et ne tiraient aucun profit de cette situation. « Les États-Unis ne tirent aucun bénéfice de tout ceci. Les bénéfices reviennent aux FDS », a notamment affirmé Jonathan Hoffman, porte-parole du Pentagone.

L’objectif de ces renforts américains est surtout d’assurer aux forces syriennes une source de revenus conséquente, susceptible de les aider à monter en puissance et donc, de gagner en autonomie. « Il s’agit donc d’empêcher l’EI d’y avoir accès et aussi de permettre aux Kurdes et aux FDS de contrôler » les ressources pétrolières syriennes qui, si elles venaient à tomber aux mains des forces de Daesh pourraient servir à la gestion et la mise en place d’attentats.

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L’armée américaine reste sur place

À l’époque ou l’EI contrôlait cette région et donc, ces champs pétroliers, 45.000 barils par jour étaient pompés, pour un bénéfice estimé à 1.5 millions de dollars par jour. Une manne financière non-négligeable, qui servait à financer des attaques terroristes perpétrées sur place ou à l’étranger. « Nous ne permettrons pas que ça se reproduise », a pour sa part affirmé William Byrne vice-amiral au sein de l’armée américaine. Une stratégie qui tranche totalement avec celle qui a été décidée et annoncée par le président Trump il y a quelques semaines.

La Russie s’énerve

En effet, le retrait des troupes américaines a été annoncé le 6 octobre dernier. Toutefois face à la polémique engendrée par cette décision et suite à l’attaque des forces turques sur les troupes kurdes, le président américain a annoncé qu’un petit nombre de soldats américains resteraient sur place, afin de protéger le pétrole notamment. Une décision qui a irrité la Russie, celle-ci affirmant que Washington procédait à du banditisme international en saisissant et plaçant les champs pétroliers syriens sous son contrôle.

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