Renvoi des djihadistes dans leurs pays : Ankara met sa menace à exécution

La Turquie est en train de procéder à une vaste opération d’expulsion de combattants djihadistes de nationalité étrangère dans leur pays d’origine. On se souvient que les autorités turques ont déclaré qu’ils allaient commencer à expulser les combattants de l’État islamique fait prisonnier à la frontière avec la Syrie. Cette opération d’expulsion intervient sur fond de tension entre Ankara et plusieurs pays occidentaux après que les autorités turques aient lancé il y a quelques jours, une opération militaire dans l’est de la Syrie.

Ce Lundi 11 novembre, le ministère turc de l’Intérieur a annoncé le renvoi de 11 djihadistes français dans les jours à venir. C’est le 08 novembre dernier que les autorités turques ont notifié que les combattants étrangers de Daech actuellement en prison sur le territoire turc allaient regagner leur pays d’origine.

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Une vague d’expulsion

A la suite des 11 djihadistes français qui ont été expulsés, les dirigeants turcs ont annoncé que des combattants islamistes de nationalité allemande, danoise et irlandaise allaient prochainement être expulsés. En ce qui concerne les djihadistes allemands, une confirmation a déjà été faite et Süleyman Soylu le ministre turc de l’Intérieur à annoncer l’expulsion de 7 djihadistes de nationalité allemande pour ce jeudi.

Dans la foulée, il ressort qu’un combattant islamiste américain ayant combattu pour l’État islamique fut également expulsé. Les autorités du ministère de l’Intérieur n’ont pas fait dans le demi mesuré en déclarant ce qui suit: « Les démarches concernant 11 combattants étrangers d’origine française sont en cours. Nous vous disons que nous allons vous les renvoyer. Nous commencerons à partir de lundi. » La question du retour des combattants étrangers de Daech est un vrai casse-tête chinois pour les dirigeants des pays d’origine de ces combattants.

A l’image de la France, d’autres pays rechignent à procéder au rapatriement de leur citoyen qui sont allé combattre pour le compte de l’État islamique. Les dirigeants de ces pays préfèrent que ces djihadistes soient jugés sur place.

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