Quelques jours seulement après le meurtre d’un chef de la rébellion hutu FDLR, le président rwandais s’est voulu assez menaçant dans ses propos. Profitant de la cérémonie officielle d’investiture des nouveaux membres du gouvernement et de l’armée, il a promis l’enfer à tous ceux qui essaient d’une manière ou d’une autre de déstabiliser le pays.
» le coût va être très élevé«
Il a notamment insisté sur le salaire qui sera pour ceux-ci. D’une manière claire et assez audible, il a tenu à assurer toute l’assistance que « le coût va être très élevé » pour ceux-ci. Le message a également été en direction de ceux qui se qui résident sur le sol rwandais pour commettre leurs actes.
Il fait remarquer que ceux qui se cachent derrière « la démocratie, la politique, la liberté » pour commettre leur forfait feront face à sa responsabilité d’assurer dans son pays « la démocratie, la politique, la liberté ».
« Pour tous ceux qui se cachent derrière ces idioties et qui sont soutenus et reconnus par les gens de l’extérieur », il déclare à leur endroit : « Vous vous réjouissez, vous allez voir de quel bois on se chauffe. Et pour tous ceux qui sont impliqués, ils ont intérêt à avouer très vite, très vite, il va falloir vous confesser ».
Panique dans le rang des opposants
Ces menaces à peine voilées interviennent dans un contexte où tous les hommes politiques de l’opposition sont soumis à un régime assez sévère dans le pays. Selon les dénonciations faites par les responsables de certaines formations politiques se réclamant de l’opposition, l’armée rwandaise a pris l’habitude de débarquer dans leurs domiciles pour des contrôles inopinés.
Ceux-ci dénoncent également des menaces qui pèsent les réfugiés rwandais. Rappelons que ces derniers mois, plusieurs membres de la rébellion hutue des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) ont été tués par l’armée congolaise.
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