Depuis 2011, la Syrie est enlisée dans un terrible conflit qui a causé la mort de milliers de personnes engendra également des millions de déplacés. Malgré les multiples médiations qui furent entamées notamment sous l’égide des Nations unies, aucune solution n’a été trouvé à la guerre en Syrie.
Alors qu’il était l’homme à abattre au début du conflit, Bachar El Assad est devenu aux yeux de la communauté internationale le moindre mal vu la prolifération des groupes djihadistes en Syrie. La Syrie, de par sa position dans le Moyen-Orient et vu la présence abondante de ressources naturelles en l’occurrence le pétrole, représente un enjeu géopolitique pour bon nombre de puissances occidentales. On pense notamment à la Russie et aux Etats-Unis.
Le pétrole syrien beaucoup convoité
Tout récemment, le président américain Donald Trump a affirmé lors d’un point de presse, que le principal objectif des USA en Syrie est de faire main basse sur la production du pétrole. Le locataire de la maison blanche a indiqué que son armée n’allait plus patrouiller au niveau des frontières syriennes et que dorénavant, l’objectif numéro est de garder le contrôle du pétrole.
La Russie a par ailleurs accusé les Etats Unis d’exporter illégalement du pétrole depuis les régions du nord-est de la Syrie, les chiffres annoncés par les autorités russes sont colossaux. Selon le Kremlin, plusieurs services spéciaux américains manœuvrent pour gérer en douce le pétrole syrien le tout sous le couvert de la lutte contre le terrorisme.
Syrie : les hommes d’Erdogan capturent ceux d’Assad, montée de tension
Donald Trump quand à lui n’a pas fait mystère de la présence des militaires américains en Syrie. « Le cessez-le-feu est maintenu avec succès. D’autres pays peuvent patrouiller la frontière syrienne. Nous n’en avons plus besoin. Nous voulons ramener les soldats chez eux, mais nous les laissons là-bas pour garder le contrôle du pétrole. J’aime le pétrole » a déclaré sans sourciller Donald Trump.
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