Syrie : le nouveau coup de pouce de la Russie pour normaliser le pays

Après plusieurs années de guerre civile, marquées par une lutte acharnée contre l’organisation Etat-Islamique, la Syrie tente de redevenir un pays normal. Un secteur jadis fructueux et qui faisait la fierté du pays a été relancé et bénéficie par la même occasion du soutien de certains alliés du régime de Bachar.

Des agences russes pour le tourisme en Syrie

Selon plusieurs médias internationaux, le secteur du tourisme a été relancé. Avant le début des hostilités en 2011, la Syrie accueillait en effet plus de huit millions de visiteurs chaque année. La Russie, un des principaux soutiens de Damas s’est positionné comme un partenaire du pays dans ce domaine.

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En plus des appuis militaires, des structures russes opérant dans le secteur, assurent le voyage aux compatriotes de Vladimir Poutine. On décompte déjà deux agences de voyages russes en Syrie. Il s’agit en effet de Miracle et Kilimanjaro qui ont déjà fait voyager plusieurs visiteurs sur Damas.

Ainsi, depuis plusieurs mois déjà, il est possible pour les Russes de rallier Damas sans grandes difficultés. Pour un circuit d’une semaine en Syrie, une somme évaluée à 1500 Euros suffirait largement. Cette excursion permet aux visiteurs de se rendre sur des sites tels que Damas, Alep, Palmyre. Les sites archéologiques se présentant comme de vastes champs de ruines intéressent tout de même les touristes.

Des sites en ruines visités

La ville d’Alep, qui était aux mains de l’opposition syrienne suscite également la curiosité des visiteurs. Les traces des combats ayant marqué son retour dans le giron du pouvoir syrien sont encore perceptibles. Elle a été détruite à près de 50%. Les visiteurs ont également la possibilité de se rendre sur les sites des trésors archéologiques de Palmyre.

Mais cette nouvelle option ne plait toutefois pas à certains qui gardent encore en mémoire les atrocités de la guerre civile. Pour eux, le retour des touristes intervient comme une volonté de rendre légitime le régime de Bachar el-Assad qui avait été vivement contesté.

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