Violences en Ethiopie : Facebook bientôt poursuivi

Le légendaire athlète éthiopien Hailé Gebreselassie accuse Facebook d’avoir eu une part active dans les récentes violences qui ont eu lieu en Ethiopie et menace de poursuivre le géant réseau social en justice. Le sportif de classe mondiale qui tient à la quiétude de son pays dans lequel il est vu comme une véritable légende vivante a difficilement vécu les violences ayant entraîné des dizaines de morts dans le pays.

Le célèbre athlète champion du monde accuse les réseaux sociaux et particulièrement le plus grand d’entre eux Facebook d’avoir contribué à inciter les populations aux violences et donc d’avoir permis d’une certaine façon les morts qui en sont découlés. « Comme beaucoup sont morts en quelques jours, c’est suffisant pour poursuivre Facebook », aurait affirmé le sportif de renom qui veut traduire Facebook en justice.

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Des manifestations avaient en effet eu lieu dans le pays dans la région d’Oromia après que Jawar Mohammed, journaliste et homme d’affaires très influent, propriétaire d’une chaîne de télévision très suivie dans le pays, ait alarmé la région du fait que sa vie pourrait être en danger car ses gardes du corps avaient été retirés. Les violences s’étaient alors enchaînées faisant au total 67 morts.

Des fake-news et des messages diffamants via Facebook

La plateforme de discussion du réseau social Facebook avait servi de moyen d’échanges et de communication pour les manifestants. Mais des fake-news et des messages diffamants y auraient aussi transité. Hailé Gebreselassie estime que ces échanges via le réseau social ont fortement contribué à cristalliser les tensions et il compte bien intenter un procès à Facebook dans ce cadre. « Si le gouvernement éthiopien ne poursuit pas Facebook en justice, je pourrais le faire », a-t-il déclaré dans un interview.

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