En Octobre 2018, la disparition du journaliste saoudien Jamal Khashoggi avait mis en émoi la communauté internationale. Le journaliste dissident, chroniqueur pour le Washington Post avait une plume très virulente à l’encontre du pouvoir saoudien. Khashoggi a perdu la vie au sein du consulat d’Arabie Saoudite à Istanbul en Turquie.
Un jugement et toujours des zones d’ombres
La disparition de Jamal Khashoggi avait choqué l’opinion internationale et l’image de l’Arabie Saoudite fut considérablement ternie. Pour les autorités turques et les services de renseignements occidentaux notamment la CIA, tout avait été minutieusement préparé.
Un nom est ressorti avec insistance dans ce dossier, il s’agit de celui du prince héritier, Mohammed Ben Salmane (MBS). Dès lors, la communauté internationale a fait pression sur Riyad afin que toute la lumière soit faite sur l’affaire Khashoggi. Dos au mur, les autorités saoudiennes ont tenté de sauver la face en Novembre dernier en inculpant 11 personnes, tous de nationalité saoudienne qui auraient un lien avec la disparition de Khashoggi.
Parmi ces personnes inculpées, on retrouvait de très proches collaborateurs du prince héritier Mohammed Ben Salmane. Le lundi 23 décembre, 5 des accusés saoudiens furent condamnés à la peine de mort dans cette affaire. 3 autres personnes ont écopé de très lourdes peines d’emprisonnement allant jusqu’à 24 ans de prison.
Sur les 11 accusés, 8 ont été condamnés et 3 ont bénéficié d’un acquittement. Parmi les 3 acquittés, on retrouve uniquement des personnalités proches de Mohammed Ben Salmane. Par ailleurs, le tribunal de Riyad a indiqué que le meurtre de Jamal Khashoggi n’avait pas été planifié
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