Affaire Valbuena : Karim Benzema essuie un camouflet judiciaire

L’attaquant français vedette du Real de Madrid, Karim Benzema, avait vu son nom cité en 2016, dans une tentative d’extorsion de fonds de Mathieu Valbuena, milieu de terrain à L’Olympiakos. Une vidéo aurait été dérobée pour ensuite servir d’objet de chantage à Valbuena.  Mis en examen, Karim Benzema et deux autres co-accusés formaient en Mai dernier, un pourvoi en cassation pour contester contre les stratégies policières utilisées au cours de l’enquête. Ce lundi, la Cour de cassation rejetait le pourvoi.

Benzema en difficulté

L’attaquant du Real Madrid avait espéré enterrer l’accusation. Mais ce lundi, Les magistrats de la Cour de cassation auraient jugé que les enquêteurs n’avaient pas utilisé des moyens illégitimes pour obtenir les preuves, contrairement à ce que la défense du joueur avait soutenu dans son pourvoi.

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À ce titre, la validité de tous les éléments de preuve recueillis par l’accusation devrait être maintenue. Ce qui signifiait que Benzema pourrait être contraint à se présenter devant un tribunal en correctionnel et éventuellement être condamné.

Le tort de Benzema aurait été d’avoir un moment, via l’un de ses amis Karim Zenati, servi d’intermédiaire entre Valbuena et le maître chanteur. L’attaquant de l’équipe de France aurait discuté de la vidéo avec Mathieu Valbuena lors d’une séance d’entraînement de l’équipe de France en octobre 2015 et l’aurait enjoint de payer pour la cassette.

Mais selon la défense, ce serait  un officier de police infiltré qui aurait joué un « rôle très actif », en poussant les deux parties vers un accord. Sans son implication donc selon la défense aucune infraction n’aurait été commise. Un argument que la Cour de cassation venait de définitivement vider de toute essence.

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