Au Bénin, les réseaux sociaux ne servent pas seulement à se divertir. Ce sont aussi des moyens utilisés pour poser des diagnostics médicaux. C’est en tout cas, ce que WhatsApp aide le docteur Soliou Badarou, à faire depuis novembre 2017 date du lancement de son groupe de discussion de plus de 200 praticiens, dénommé « Sauvons nos bébés et mamans ».
Son idée était de mettre en relation les professionnels de santé pour qu’ils échangent et posent un diagnostic sur les cas les plus difficiles. « Ceux sur lesquels ils ont besoin de l’avis d’un confrère ou d’un spécialiste »,explique-t-il dans les colonnes du journal Le Monde.
On compte 8,3 professionnels de santé pour 10 mille habitants au Bénin
Pour M Badarou l’outil qu’il a mis en place aide beaucoup certains professionnels de santé qui se sentent démunis face à des cas particuliers parce que par le truchement de ce réseau social ils ont le second regard d’un confrère sur le problème qui se pose à eux. Belynda Dagba est d’avis.
Au Bénin l’Unicef expérimente un bracelet électronique pour sauver les bébés prématurés
Elle raconte comment cette plateforme a pu l’aider à sauver un nourrisson de 4 mois malnutrie. Le bébé, une fille avait pour mère une femme malade mentale qui avait entrepris de la brûler.
L’outil mis en place par le spécialiste de santé maternelle et néonatale a donc déjà prouvé son utilité dans un pays où il y a pénurie de praticiens en médecine. On compte 8,3 professionnels de santé pour 10 mille habitants au Bénin, selon l’Unicef.
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