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Biens mal acquis, après les présidents africains l’oncle d’el-Assad devant la justice

Rifaat el-Assad, oncle du président syrien Bachar el-Assad sera jugé à Paris du 9 au 18 décembre prochain, pour « détournement de fonds publics » et « fraude fiscale ». L’homme, dont la fortune est estimée à 740 millions d’euros, risque gros, d’autant que ce procès risque d’ouvrir les portes du clan el-Assad, au pouvoir depuis des années.

En effet, la fortune du clan el-Assad risque de dévoiler certains de ses secrets à travers ce procès. Âgé de 82 ans, l’oncle du leader syrien, Bachar al-Assad vit en France depuis plus de trente ans. À la tête d’une immense fortune, ce dernier fait vivre plus de 200 personnes dans l’opacité totale. Logements, nourriture, le richissime oncle n’a jamais été inquiété par quelconque administration ou banque. Ce ne sera qu’en 2014 que l’association Sherpa décidera de faire des pieds et des mains afin de pousser la justice à se poser des questions.

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La justice française ouvre certains dossiers

Un procès qui intervient à la suite de celui de Teodorin Obiang, fils de l’actuel président de la Guinée équatoriale. À l’instar de Rifaat al-Assad, ce dernier a dépensé des sommes folles afin de satisfaire ses envies les plus luxueuses. Montres hors de prix, voitures de collection, ce dernier a dépensé de millions d’euros dans des biens dont la provenance de l’argent servant à les acheter, pose question. Une preuve de plus qu’aujourd’hui, la justice française ait décidé de se pencher sur ces dossiers de biens mal acquis.

Une réponse

  1. Avatar de magbedo
    magbedo

    Les dirigeants français ont ils acquis leurs bien, ou fortunes dans les conditions normales? Pourquoi cette justice française n’osent pas aller vers les dirigeant Anglophones d’Afrique ou bien vers les dirigeants de l’Amérique latine et des caraibes. Que du mensonges et de la haine. La justice française n’a qu’à s’occuper des affaires plus sérieuses. Est ce que jamais cette justice a voulu parler de ce que les européens ont gagnés et gagnent dans le sulfureux dossier Libyen?

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