Chine : après Hongkong, cette patate chaude que le gouvernement a dû gérer

Ce weekend, avait lieu du côté de Wenlou, ville de 60.000 habitants, située au sein même de la province de Guangdong, en Chine, d’importantes manifestations. Pour l’occasion, des dizaines de personnes ont été blessées et arrêtées par les représentants des services d’ordre. Une nouvelle épine dans le pied de Xi Jinping, après Hongkong.

La situation a commencé à dégénérer après que, le 28 novembre dernier, la population locale ait appris que le gouvernement envisageait de changer son fusil d’épaule concernant l’aménagement d’un parc. En effet, une zone verte devait être développée, permettant également à certaines entreprises d’y installer des bureaux ainsi qu’une cantine. Toutefois, le choix s’est finalement porté sur la création d’un crématorium. Face à cette décision surprise, des milliers de personnes sont descendues dans les rues, craignant notamment pour la pollution des eaux.

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La Chine bloque les informations de Wenlou

Soucieux de se faire entendre, les manifestants ont tenté de rejoindre la mairie de Wenlou avant d’entrer en face-à-face avec les forces de l’ordre. Coups de bâtons, grenades lacrymogènes, les manifestants sont violemment réprimés. Une scène qui fait penser à celles de Hongkong, à la différence près que les manifestants de Wenlou ne disposaient d’aucun équipement. Depuis, la ville a été totalement fermée et les réseaux sociaux chinois bloquent la moindre information au sujet de ces émeutes. 

L’ombre des manifestations de Hongkong plane

Si les chiffres concernant les blessés et les arrestations ne sont pas connus, certains experts estiment toutefois qu’entre jeudi soir et vendredi matin, des dizaines de personnes ont été placées en garde à vu même si beaucoup ont été libérées. Face à la pression, le gouvernement a décidé de faire machine arrière, affirmant que le projet était suspendu indéfiniment, le temps que des réponses soient apportées concernant les multiples vues sur le sujet. Les rares témoignages de locaux eux, font état d’une défiance à l’encontre des forces de l’ordre, accusées d’avoir usé de la violence, et ce, de manière abusive.

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