Coupure d’internet : L’Inde sur la trace de l’Iran ?

Président de l'Inde

En Inde, les manifestants poursuivent leurs luttes contre la loi sur la citoyenneté. Mais ce vendredi 27 décembre 2019 cette lutte se fera sans la connexion internet. En effet, les autorités indiennes ont pris sur elles la décision de la couper dans certaines localités du pays. Ainsi, dans certains districts de l’Uttar Pradesh, l’accès à Internet mobile et aux SMS a été interrompu.

Une habitude en Inde…

Dans ce pays, cette pratique est plutôt habituelle et s’étend parfois sur une longue période. Elle est l’une des mesures qui est utilisée par les autorités pour contrôler les manifestations contre la législation qui octroie la nationalité indienne aux réfugiés Afghans, Pakistanais et du Bangladesh mais exclue les réfugiés musulmans.

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Selon les statistiques relayées par un site internet indien, au cours de l’année 2019,  les autorités de ce pays ont eu recours à cette pratique plus de 100 fois dans le but de contrôler des manifestations. Mais toutes ces mesures ne semblent pas émousser l’ardeur des manifestants qui sont sortis massivement dans la rue pour témoigner leur opposition à cette loi.

L’Inde visiblement à l’école de l’Iran

Malgré la présence des milliers de policiers dans les rues, les autorités indiennes font face à l’une des plus importantes mobilisations. Notons que la même mesure a été prise par les autorités de la République Islamique d’Iran lors des manifestations de la mi-novembre contre la hausse du prix de l’essence.  

Il y a quelques jours, plusieurs provinces iraniennes ont également connu le même sort. Cette nouvelle coupure d’internet est intervenue à la veille de commémorations sur les réseaux sociaux. Des activités avaient été lancées sur la toile en hommage aux différentes victimes des manifestations.

Les mouvements d’humeurs avaient occasionné d’énormes dégâts matériels dans les villes iraniennes. Les manifestants ont incendiés plusieurs édifices publics. Des stations-services, des bâtiments appartenant à des institutions bancaires ainsi que des postes de police n’avaient pas échappé à la furie des manifestants.  

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