Les implants contraceptifs pourraient poser quelques complications chez leurs porteuses. L’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) lancer une alerte sur un danger concernant les implants contraceptifs. Ces petits bâtonnets cylindriques généralement en matière plastique pourraient migrer du bras vers les poumons des femmes qui les portent.
Un certain nombre de cas d’implants ayant migré jusqu’aux poumons ont été recensés ces dernières années. L’ANSM dénombre une trentaine de cas ces 20 dernières années, soit une moyenne de 1,5 cas par an. L’agence en appelle donc à la vigilance des patientes portant l’implant. Celles-ci sont donc invitées à vérifier régulièrement si l’implant est toujours là, au niveau du bras.
La responsabilité des agents de santé en cause
Les migrations d’implants en question seraient dus, selon l’ANSM, à la manière de poser le bâtonnet dans le bras par le spécialiste. Lorsque l’implant est posé un peu trop profondément dans le bras, il est possible qu’il se retrouve dans le système sanguin et prolonge jusqu’aux poumons. La responsabilité des professionnels de la santé est donc en cause dans cette anomalie qui pourrait se révéler dangereuse pour les patientes concernées.
C’est pourquoi l’ANSM prévient à travers son communiqué qu’elle enverra des lettres aux professionnels concernés pour les inviter à la « vigilance sur les risques de lésions neuro-musculaires et de migration de l’implant contraceptif » vers le thorax, avec des indications sur la façon de placer les implants contraceptifs.
Néanmoins, elle rassure les patientes. Il n’est nullement question de retirer les implants contraceptifs ou de ne s’en faire poser si besoin est. L’implant est donc indiqué pour la contraception. Les patientes sont juste invitées à la vigilance et l’autopalpation du bras pour s’assurer que l’implant contraceptif est toujours en bonne place.
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