Les services de renseignement russes (GRU) ne reculent devant rien. Le Monde nous apprend dans sa parution du samedi 7 décembre que les services russes seraient derrière le piratage de la campagne de l’actuel président français Emmanuel Macron alors candidat aux élections présidentielles de 2017. Comme en 2016 aux Etats-Unis où elle avait été accusée d’ingérence dans les élections présidentielles russes avec le piratage supposé des ordinateurs du parti démocrate, les russes se retrouvent impliqués dans le piratage de la campagne de Macron en France.
Les recherches de deux chercheurs spécialisés de Google et des investigations menées par la société FireEye spécialisée dans la traque des pirates informatiques, particulièrement celle des pirates utilisés par l’Etat russe, ont révélé que la GRU s’était servie de deux unités spécialisées dans le piratage pour prendre connaissance des courriels de membres influents de l’équipe de campagne de Macron et les diffuser.
Des pirates nommés APT28 et Sandworn
Les deux unités spécialisées dans le piratage et liées aux services russes sont l’APT28 et Sandworn. Selon les révélations du Monde, c’est d’abord le premier groupe de pirates, l’APT28 qui a lancé une opération d’hameçonnage en mars 2017 en envoyant des courriels dans le but de piéger des cibles afin de dérober leurs identifiants et mots de passe.
Suite à cette entrée en matière, la seconde unité de piratage Sandworn est entrée en action un mois plus tard avec le même modus operandi. Peu de temps après, le 5 mai notamment, soit deux jours avant le second tour des élections présidentielles, des milliers de documents de campagne d’Emmanuel Macron seront divulgués sur internet. Ce qui n’empêchera pas Emmanuel Macron d’être élu Président de la République le 7 mai.
Un sommet Macron-Poutine sur fond de suspicion
Des révélations fort troublantes qui apparaissent deux jours avant la visite à Paris du président russe Vladimir Poutine pour un sommet concernant le conflit ukrainien. La Russie a d’ores et déjà nié toute implication dans la campagne électorale française. La visite de Vladimir Poutine à Paris en début de semaine prochaine risque de connaître une atmosphère plutôt crispée entre les deux hommes.
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