En pleine crise Boeing, Airbus enchaîne les commandes

Les 737 Max cloués au sol, leur production arrêtée et le PDG Dennis Muilenbourg parti, Boeing traverse une zone de turbulences plus que compliquée à gérer. Si l’avionneur américain semble avoir du mal à retomber sur ses pattes, son concurrent direct, l’européen Airbus, enchaîne les bonnes nouvelles et s’impose de plus en plus comme le leader incontournable du marché.

En effet, la compagnie low-cost Spirit Airlines vient de passer une commande de 100 appareils. A319, A320 et A321 ont ainsi été commandés en ce jour de Noël, pour un montant total de 12 milliards de dollars environ. Une option d’achat pour 50 appareils supplémentaires a également été instaurée dans ce contrat dont la dernière livraison s’effectuera, si les délais sont respectés, en 2027.

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Airbus et son cadeau de Noël

Une excellente nouvelle pour l’avionneur européen qui vient confirmer la très bonne année 2019 pour la société, qui a surfé sur les déboires de son concurrent américain pour établir un nombre de ventes rarement dépassé.

Rien qu’à la fin du mois de septembre, Airbus avait ainsi confirmé plus de 6.650 commandes à travers le monde. De quoi entrevoir l’avenir avec sérénité d’autant que la compagnie souhaite désormais étendre ses offres aux Caraïbes, en Amérique Latine et aux… États-Unis.

Boeing, un fossé qui se creuse

Une nouvelle qui, bien évidemment, ne fera pas les affaires de Boeing, loin de là même. En effet, outre l’excellente santé financière de son concurrent numéro un, l’avionneur américain doit faire face à la défection de nombreux clients historiques. 

General Electric et Safran ont ainsi décidé de collaborer avec la firme européenne afin de combler les retards enregistrés par Boeing dans son processus de production, forcément très ralenti depuis plusieurs mois. 

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Airbus se tourne vers le Etats-Unis

Soucieuses d’honorer leurs engagements, GE et Safran ont ainsi passé plusieurs accords avec Airbus afin que la firme augmente ses cadences de production. Une promesse que Boeing n’aurait jamais été en mesure de tenir compte tenu des récents événements et des dramatiques pertes financières annoncées. 

Pour Airbus, il s’agit en revanche d’un premier pas dans la conquête du marché nord-américain, de quoi valider une bonne entame 2020 et surtout, prolonger la lente descente aux enfers de l’avionneur américain qui aura énormément de mal à se remettre de cette année 2019, catastrophique.

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