Europe : la stratégie de Huawei pour faire taire les soupçons d’espionnage

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Huawei a décidé d’opter pour la transparence. La firme chinoise, accusée d’espionnage au profit du gouvernement chinois, est boycottée depuis plusieurs mois par le gouvernement américain, qui ne cesse d’accentuer la pression. Face aux menaces et au risque accru de sanctions, le géant de la technologie a ainsi décidé de jouer franc jeu.

Huawei souhaite effectivement rassurer ses clients et les entités nationales, soucieuses d’en apprendre un peu plus au sujet de la technologie 5G que le géant Chinois souhaite déployer. Pour se faire, Huawei envisage à ce jour de développer une usine en Europe, dans laquelle y seront produits des composants destinés au réseau 5G tant voulu par Huawei. L’idée ici, est de démontrer que la firme n’a rien à cacher et qu’elle n’a pas d’usines dérobées.

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Huawei s’ouvre à l’Europe

Si le siège Européen de la société chinoise est actuellement situé du côté de Düsseldorf, en Allemagne, Huawei sonde un peu partout sur le Vieux Continent afin de définir un potentiel lieu de mise en place de son usine. Un projet pharaonique qui rapporterait des milliards de d’euros au pays remportant l’appel d’offre. Milliards d’euros que Huawei souhaite également dépenser en France afin de se fournir en composants et services.

Le Vieux Continent reste sur ses gardes

Une initiative qui aurait pu faire frémir les pays et entreprises avec qui Huawei souhaite collaborer. Toutefois, afin de calmer les esprits, Liang Hua, président de Huawei, a affirmé qu’à ce jour, la Chine ne disposait d’aucune loi obligeant ses sociétés à fournir des renseignements concernant les entités avec qui un partenariat est noué. En outre, Huawei souhaite avant toute chose se conformer aux lois relatives au pays avec qui la société collabore.

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