Le président français, en préparation du sommet de l’OTAN qui était à venir, avait au cours de d’un entretien avec un organe de presse eut des mots rudes vis-à-vis de l’Alliance. S’attaquant au manque de convergence de point de vue entre les USA et l’UE, ainsi qu’à l’attitude cavalière de la Turquie en Syrie, le français avait jugé que, l’OTAN avait entamé comme « une mort cérébrale ». Des propos qui avait vu une réplique cinglante de la part de la Turquie, à laquelle le président français donnait réponse ce mardi.
Un manque flagrant de respect
Le président turc, le 29 novembre, n’y était pas allé par quatre chemins pour dire son sentiment au président français. Pour lui, les déclarations du président Macron ne seyaient qu’à ceux dans son genre « qui sont en état de mort cérébrale ». Une repartie virulente, qui fraisait presque l’insulte.
Mais ce mardi à l’ouverture du 27 ème sommet de l’OTAN, le président français revenant sur ses propos, réitérait son inquiétude sur une probable implosion de l’Alliance si certains membres rejetaient le consensus et préféraient faire cavalier seul quand leurs intérêts seuls étaient engagés.
Notamment avec la Syrie où les forces armées kurdes avaient de manière unilatérale décidé que les combattants kurdes étaient des terroristes à combattre alors même que l’Alliance avait sollicité leur concours dans la guerre contre l’Etat Islamique.
« Lorsque nous regardons la Turquie, nous voyons qu’elle combat ceux qui se sont battus avec nous contre Daech, (…) concernant l’YPG nous ne pouvons pas les considérer en tant que terroristes, mais le président Erdogan n’est pas d’accord avec ce point de vue, et ce différend n’est pas terminé aujourd’hui » avait tenu à préciser M. Macron au Sommet quadripartite sur la Syrie à Londres.
Un sommet qui fut également l’occasion pour le président Macron de revenir avec flegme sur les « insultes » du président Erdogan. Le président français, choisissant de prendre de la hauteur, avait tenu à redire « que la Turquie est un grand pays » et qu’il respectait « très profondément le peuple turc » et qu’en outre l’on ne l’avait « jamais entendu manquer de respect à l’égard de qui que ce soit ». Exigeant certainement la réciproque alors qu’il aurait en marge du sommet « discuté avec le président Erdogan ».
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