Iran : Des pirates informatiques arrêtés après une cyberattaque qui visait les renseignements

La République Islamique d’Iran dispose d’un système de défense informatique très sophistiqué. Il faut dire que depuis que Téhéran est isolé sur le plan international, le pays a mis en place différentes structures stratégiques en interne pour parer à toute éventualité. Parmi les domaines où la République islamique a beaucoup investi, on peut énumérer celui de la défense.

En effet, la République Islamique s’est dotée d’une logistique assez importante à l’heure où le domaine technologique est à son pic. En septembre dernier, plusieurs chancelleries occidentales avaient accusé l’Iran d’être responsable de plusieurs attaques qui avaient endommagé des installations pétrolières en Arabie Saoudite, chose que Téhéran a toujours réfutée catégoriquement.

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Deux cyberattaques de grande ampleur

En fin septembre, après de nombreuses alertes concernant d’éventuelles attaques cybernétiques, la sécurité du secteur pétrolier de la République Islamique fut considérablement renforcée.

Tout récemment, Mohammad Javad Azari Jahromi, le ministre iranien des Télécommunications a affirmé que son pays a déjoué une deuxième cyberattaque en l’espace d’une semaine. Sur son compte Twitter, Monsieur Jahromi a signifié que cette cyberattaque était destinée à espionner les renseignements du gouvernement iranien.

Le responsable iranien ajoutera par la suite que grâce à l’activité du bouclier national de cybersécurité, l’attaque cybernétique fut identifiée et repoussée. « Les serveurs d’espionnage ont été identifiés et les pirates informatiques appréhendés » a déclaré Mohammad Javad Azari Jahromi.

Au cours de la semaine, le ministre de la télécommunication avait notifié qu’une autre attaque cybernétique de grande ampleur avait également été déjoué. Cette cyberattaque, très bien élaborée, avait pour cible des infrastructures de services publics en ligne. Les autorités iraniennes ont indiqué leur intention de renforcer tous leurs serveurs informatiques pour éviter d’autres cyberattaques.

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