Le ministre russe des Affaires étrangères est à Washington. Serguei Lavrov a bien été reçu par le président américain Donald Trump dans le bureau ovale de la Maison Blanche. La Maison Blanche a tenu à informer de ce que le président américain avait formellement averti le ministre russe contre toute ingérence russe dans le processus électoral aux Etats-Unis. Problème : le ministre russe dément l’information et affirme n’avoir même pas parlé d’élections avec Donald Trump.
Donald Trump aurait en effet profité de la visite du ministre russe des Affaires étrangères Serguei Lavrov pour le mettre en garde contre « toute tentative d’ingérence de la part de la Russie dans les élections américaines » selon la Maison Blanche. Cependant Serguei Lavrov ne se rappelle absolument pas avoir abordé la question des élections américaines avec la président américain. « Nous n’avons même pas parlé d’élections », a-t-il déclaré au cours d’une conférence de presse à l’ambassade de Russie à Washington.
Mis en garde par Pompeo et non Trump
Il a cependant reconnu avoir reçu une telle mise en garde un peu plus tôt de la part de Mike Pompeo, le secrétaire d’Etat américain et laissé entendre qu’il avait peut-être abordé la question de la mise en garde faite par Mike Pompeo avec Donald Trump, mais a continué à nier avoir directement reçu un tel avertissement de la bouche de Donald Trump.
Néanmoins, il a bel et bien été question d’élections et d’ingérence entre les deux chefs de diplomatie américain et russe. Au cours d’une conférence de presse conjointe, Mike Pompeo a tenu à affirmer devant la presse et en présence de son homologue russe Serguei Lavrov que toute tentative d’ingérence russe dans les prochaines élections présidentielles américaines serait inacceptable. « Si la Russie ou tout autre acteur étranger prenait des mesures pour saper nos processus démocratiques, nous riposterions », a menacé le secrétaire d’État américain devant la presse.
Des accusations compromettantes pour le rapprochement
Des accusations d’ingérence faites à répétition depuis trois ans par les américains et toujours niées par les russes. Serguei Lavrov a encore une fois évoqué des accusations sans preuve ni fondement et tout nié en bloc. Cependant ces soupçons d’ingérence russe dans les élections présidentielles américaines ont plombé davantage les relations entre les deux pays et compromis la volonté de rapprochement émise par les deux administrations Trump et Poutine.
Répondre à DAI AHMED Annuler la réponse