Le gouvernement ivoirien interpelle les parents d’élèves sur les violences dans les lycées

L’école ivoirienne depuis quelques jours est le théâtre de plusieurs actes de violence. En effet les élèves ont pris l’engagement d’anticiper les congés de fin d’année, qui devraient débutés normalement selon le calendrier scolaire le vendredi 20 décembre après les cours de l’après-midi. Depuis le 5 décembre, l’on a enregistré déjà plusieurs cas de perte en vie humaine dans le rang des élèves.

Pour contenir les mouvements de certains élèves qui veulent empêcher du coup d’autres qui voulaient suivre les cours, les autorités ont déployé dans les collèges et lycées les forces de l’ordre. Ce mercredi 11 décembre par exemple, une élève à Dimbokoro a perdu la vie à la suite d’une balle qu’elle a reçue dans le cadre d’un affrontement entre les élèves et les policiers. Deux autres élèves ont été sauvagement assassinés par leurs camarades les jours précédents.

Des élèves assassins

Face à cette situation désolante, la ministre de l’éducation nationale Kandia Camara à l’occasion d’une rencontre qu’elle a tenue avec certains membres du gouvernement, le général Vagondo Diomande et le préfet d’Abidjan, a invité les parents d’élèves à prendre la mesure de leur responsabilité.

D’après la ministre, le point culminant la réunion qu’elle a tenue avec ses pairs au centre national des matériels scientifiques, est de mettre les parents au parfum de la situation que traverse l’école ivoirienne. « Devons-nous rester silencieux face aux enfants assassins qui assassinent nos enfants ? » s’est interrogée la ministre qui se plaint de la situation. A cette interrogation, elle a répondu en disant qu’ils ne pourront pas rester les bras croisés en voyant leurs enfants mourir.

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A l’en croire, la Côte d’Ivoire est le seul pays où les apprenants prennent par eux-mêmes l’engagement d’anticiper les congés. A l’issue de la rencontre avec les parents d’élèves, la ministre de l’éducation a affirmé que l’exécutif prendra des décisions sur les propositions des parents afin d’enrayer le mal.