Le gouvernement ivoirien se prononce sur l’expulsion de Nathalie Yamb

Ce mercredi 4 décembre, le gouvernement ivoirien est monté au créneau pour justifier l’expulsion de Nathalie Yamb, la conseillère exécutive de Mamadou Koulibaly, candidat annoncé à la présidentielle de 2020. Selon la déclaration du ministre Sidi Tiémoko Touré, porte-parole du gouvernement qui s’est prononcé après le conseil des ministres, l’activiste avait publié un message sur les réseaux sociaux qui a porté atteinte à la dignité des militaires ivoiriens.

Le message publié par Yamb était lié à la collision qu’il y avait eu entre deux hélicoptères dans la matinée du mercredi 27 novembre 2019 au moment où le chef de l’Etat avait entamé sa visite d’Etat dans la région du Hambol. Selon le ministre, contrairement à Yamb, plusieurs personnes ont été témoins de l’incident survenu dans la région et  qui a occasionné plusieurs blessés dans le rang des militaires.

Publicité

Une violation des droits de l’homme

Le porte-parole du gouvernement qui a pris l’opinion publique à témoin a estimé que Nathalie Yamb dans son post a usé des propos mal placés sur la toile sans avoir égard à la compassion qu’il fallait avoir à l’endroit de ces soldats. En conséquence, Sidi Touré, pense que ces propos de la militante du parti LIDER (Liberté et démocratie pour la république) « ont porté véritablement atteinte à la dignité des militaires ivoiriens, et c’est un motif suffisamment grave ».

Pour le ministre, l’acte de l’activiste est comme une violation des droits de l’homme que la Côte d’Ivoire en tant que pays de droit ne saurait tolérer. A propos des deux hélicoptères MI 24 et MI 17 qui étaient entrés en collision à l’aérodrome de Katiola alors qu’ils étaient venus pour la sécurité du président de la république, Nathalie Yamb avait commenté que c’était un nombre important de millions de dollars qui ont été détruits.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité