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Le groupe MTN accusé par les américains de soutenir le terrorisme

Le géant sud-africain des télécommunications, MTN, le plus grand opérateur de téléphonie mobile d’Afrique avec plus de 240 millions d’abonnés et le huitième au monde était accusé ce vendredi par une plainte déposée devant un tribunal fédéral américain pour violation des lois antiterroristes américaines. Ce lundi, MTN déclarait qu’il examinait les allégations de financement occulte, soulevées par la plainte américaine.

MTN accusé de soutenir Al Quaïda

Selon la plainte, MTN aurait violé la loi antiterroriste américaine en versant des subsides à Al-Qaïda et aux Talibans, apportant ainsi un soutien matériel à des organisations terroristes connues. Une plainte, qui serait la conséquence d’une enquête menée par un cabinet juridique de Washington qui aurait mis en évidence que MTN aurait versé de substantiels pots-de-vin aux combattants talibans en Afghanistan pour empêcher que ceux-ci ne détruisent leurs pylônes de téléphonie cellulaire. Des pots-de-vin qui auraient, toujours selon la plainte, aidé à la résilience des talibans dans la région.

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En outre, révélait l’agence américaine Bloomberg, un collectif des familles de 150 américains, soldats et civils tués ou blessés, lors de la guerre en Afghanistan entre 2009 et 2017 se serait également porté partie civile dans la plainte et demanderait au géant sud-africain des dédommagements pour les « pertes subies ». Dans un communiqué, le géant sud-africain, Tout en réaffirmant « toujours mener ses activités avec éthique et responsabilité », aurait néanmoins signifié « examiner actuellement avec ses conseillers, la plainte, dans ses détails ».

MTN, serait selon des observateurs entrain de payer le choix « audacieux » que le groupe africain aurait fait depuis 2005 de chercher à pénétrer les parties du monde considérées comme trop risquées, par de nombreuses autres sociétés de télécommunications. Ces pays comme la Syrie, l’Iran ou encore le Soudan du Sud, offriraient un climat des affaires délétère parce qu’étant vulnérables à de brusques changements de politiques économiques.

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