Le président bolivien Evo Morales pourchassé même en exil

Même en exil, Evo Morales n’est pas au bout de ses peines. La justice bolivienne poursuit l’ex-président bolivien pour sédition et terrorisme. Un mandat d’arrêt a été lancé mercredi 18 décembre contre l’ancien chef de l’Etat bolivien qui aime tant à rappeler et revendiquer son origine amérindienne. Ce dernier se trouve aujourd’hui en Argentine où il bénéficie d’un asile politique après sa fuite de la Bolivie.

Même en exil, l’ex-responsable syndical continuait à militer pour son parti le Mouvement vers le socialisme (MAS). L’homme recherché par la justice de son pays s’est dit convaincu de ce que son parti le MAS remporterait les joutes présidentielles et législatives à venir. Il assure que le candidat que son parti présentera fera l’unanimité tant au niveau des indigènes dont il est issu, que de la classe moyenne et des élites.

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Poursuivi après un « coup d’État astucieux et odieux »

Evo Morales avait dû fuir la Bolivie deux mois avant la fin de son troisième mandat de président de la république. Devenu impopulaire dans le pays, il avait pourtant postulé pour un quatrième mandat avec comme challenger l’ancien président Carlos Mesa. La proclamation de sa réélection avait soulevé un vent de protestations et de manifestations généralisées dans le pays sous la houlette de son opposant.

Après plusieurs jours de manifestations, Evo Morales perd le soutien de la plupart des mouvements indigènes. Lâché par l’armée et la police, il démissionne en novembre et dénonce un « coup d’État astucieux et odieux ».  Après sa démission, il se réfugie un moment au Mexique puis à Cuba avant de s’installer en Argentine. Aujourd’hui, il est poursuivi par la justice du pays qu’il a dirigé pendant plus d’une décennie.

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