Son entêtement pourrait lui coûter très cher. Le président de la région de Catalogne Quim Torra avait fait installer sur la façade de la « Generalitat », le siège du gouvernement régional, des pancartes et autres emblèmes séparatistes depuis sa prise de fonction en 2018. La commission électorale lui avait fait injonction de les retirer de là pendant les élections législatives. Mais celui que beaucoup présentent comme un président de combat à la tête de la Catalogne avait refusé de se soumettre aux injonctions de la commission.
Jugé par la Cour supérieure d’appel de Catalogne, Quim Torra a été déchu de ses fonctions de président de la Catalogne par la justice espagnole ce jeudi 19 décembre 2019. La justice espagnole lui reproche son entêtement à maintenir les emblèmes séparatistes au fronton du gouvernement régional de la Catalogne en pleine campagne électorale, et ce, malgré les rappels à l’ordre de la Commission électorale.
Quim Torra assume
Le leader catalan connu pour ses positions séparatistes, pourrait donc perdre son poste de Président de la région de Catalogne. Cependant il assume pleinement sa désobéissance « Oui, j’ai désobéi. Mais c’est parce qu’il était impossible d’obéir à un ordre illégal », avait-il déclaré pendant le procès, car obéir à un tel ordre, c’est se priver de sa liberté d’expression selon M. Torra.
Cependant, Quim Torra a fait appel de sa condamnation. Ce qui suspend l’exécution de la décision. Si l’appel confirme sa déchéance, il pourrait perdre son poste. Et une telle situation pourrait causer de nouveaux troubles et une autre crise dans cette Catalogne en proie à des manifestations indépendantistes depuis plusieurs années.
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