Libye : Macron et Sissi prônent un accord politique dans le cadre des Nations unies

Le conflit libyen était l’un des principaux sujets évoqués par les présidents français et égyptiens lors d’un échange téléphonique qu’ils ont eu ce lundi 30 décembre. On retient de ces deux dirigeants qu’ils souhaitent l’intervention d’un accord politique afin d’éviter « tous risques d’une escalade militaire » en Libye.

Ils appellent à la retenue

Selon le contenu de cet échange téléphonique rendu public par la présidence française, Emmanuel Macron et Abdel Fattah al-Sissi ont invité les différents protagonistes dans le conflit à avoir de la retenue. Cet appel est également allé en direction des différents acteurs internationaux qui apportent d’une manière ou d’une autre leurs soutiens à l’une ou l’autre des parties.

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« Ils ont exprimé leur volonté qu’un accord politique soit trouvé dans le cadre des Nations unies, dans le respect des principes agréés à Paris, Palerme et Abou Dhabi, afin de restaurer l’unité et la pleine souveraineté de la Libye » a notamment indiqué l’Elysée dans son compte-rendu.

Ces échanges téléphoniques interviennent dans un contexte où la Turquie a entrepris des démarches pour un appui militaire au Gouvernement d’Union Nationale qui bénéficie du soutien de la communauté internationale.

Ils dénoncent l’accord entre la Turquie et la Libye

Les deux présidents ont également selon l’échange téléphonique ont décidé de mener leur démarche « dans la perspective de la conférence de Berlin et pour faciliter une relance décisive des négociations inter-libyennes ».

Ils n’ont pas manqué d’opiner sur l’accord qui est intervenu entre Ankara le gouvernement d’Union Nationale. Selon cet accord, les frontières maritimes de la Turquie s’étendent davantage.

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Mais pour les deux dirigeants « le protocole d’accord conclu entre la Turquie et la Libye sur la délimitation de leurs juridictions maritimes était contraire au droit de la mer ».

Notons qu’au nom de cet accord, le gouvernement turc s’est opposé à la d’un gazoduc sous-marin vers l’Europe. Le projet en question implique plusieurs pays dont Israël la Grèce, Chypre ainsi que l’Italie.

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