Le mardi 10 décembre, les forces de l’opposition devraient rencontrer les « différentes couches de la société béninoise » à la salle Majestic de Cadjèhoun (quartier de Cotonou). Mais les choses ne se sont pas déroulées comme prévu. Quand les opposants sont arrivés sur les lieux, les portes de la salle étaient closes.
Ils ont dû lire leur déclaration devant le complexe. Cette déconvenue n’a pas échappé à l’analyse de certains esprits qui accusent une main invisible du pouvoir en place. Alors qu’il animait un point de presse hier mercredi 11 décembre pour rendre compte des décisions du Conseil des ministres, le ministre de la communication porte-parole du gouvernement a opiné sur ces accusations.
Ce n’est pas d’aujourd’hui que l’opposition accuse l’exécutif de « toutes ses désorganisations »
Alain Orounla a clairement fait savoir que le « gouvernement n’a pas de main invisible ». Il ajoute ensuite que ce n’est pas d’aujourd’hui que l’opposition accuse l’exécutif de tous les maux, de « toutes ses désorganisations ».
« Cette accusation supplémentaire est une illustration supplémentaire de son désarroi car le gouvernement est beaucoup trop occupé à régler le problème des béninois pour s’occuper de la gestion des salles de spectacle ou de réunion » se gausse Alain Orounla. Il conseille à l’opposition de revoir sa copie et de mieux s’organiser car le gouvernement n’a rien à voir avec ces « futilités ».
Contre-dialogue politique au Bénin : « Un épiphénomène » selon le ministre Orounla
Depuis sa nomination au gouvernement, le ministre Alain Orounla, ne rechigne pas à opiner sur les actes posés par l’opposition . Il use semble-t-il de sa rhétorique qu’il a sublimé dans les prétoires pour lancer des piques à ces partis hostiles au régime en place.
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