L’opposition gronde après la nomination du fils d’Ali Bongo, le pouvoir explique

Au Gabon, le président de la république, M. Ali Bongo Odimba, avait depuis peu entamé, sous le couvert de la lutte contre la corruption, une purge de toutes les sphères décisionnelles de l’appareil étatique. Une purge qui avait vu être, soit être simplement remercié soit être interpellé et poursuivi, de nombreux anciens « pontes » du régime ; dont  Pascaline Bongo, sœur ainé de Ali  et ancienne Haute Représentante du Chef de l’Etat et le Franco-Gabonais Brice Laccruche Alihanga, ancien directeur de cabinet de la présidence. Des sorties certes, mais aussi des entrées.

Un autre Bongo aux affaires

le président ABO pour sa confiance, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir  pour l’aider à améliorer le quotidien des gabonais » écrivait ce vendredi Noureddin Bongo Valentin sur son compte Twitter. La confiance dont parlais le fis ainé d’Ali Bongo était sa nomination la veille comme « Coordonnateur des affaires présidentielles ».

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Une nomination qui avait été annoncée à l’issue d’un conseil des ministres et qui était consécutive à l’éclatement du précédent cabinet présidentiel dont de directeur, Brice Laccruche Alihanga, avait été, toujours dans le cadre de la grande purge initiée, interpellé le mardi 3 décembre.

La nouvelle mission  de M. Nourredine serait dès sa prise de fonction d’ « assister le président de la République dans la conduite de toutes les affaires de l’Etat et veiller à la stricte application de ses décisions ».  

Un poste qui pour bien des détracteurs du régime Bongo au Gabon, aurait été taillé sur mesure pour celui, qui semblait se présenter désormais comme le jeune poulain du président. Et des voix au Gabon se seraient déjà élevées comme celle de Alexandre Barro Chambrier du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), parti d’opposition ; pour crier « à la monarchisation du pouvoir ».

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Mais pour des fidèles au régime, le choix du président, loin d’être calculé aurait surtout été dicté par le besoin qu’avait le président Bongo de nouveau s’entourer de  « personnes de confiance » et selon le porte-parole de la présidence de la République, Jessye Ella Ekogha M. Nourredine Bongo aurait le bagage intellectuel et professionnel  « requis » pour mener à bien sa mission.

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