Le Chef de l’Etat français sera à Abidjan du 20 au 22 décembre prochain. C’est du moins l’une des informations annoncées par la présidence française. La toute première étape de cette visite sera consacrée aux soldats français ayant pris le relais de l’opération Licorne.
Un dîner au camp Port-Bouët
La Côte d’Ivoire abrite en effet, la deuxième base opérationnelle avancée de la France en Afrique. Avec un effectif de plusieurs centaines de soldats français, cette base vient après celle de Djibouti. Aussi, dans le camp de Port-Bouët, près d’Abidjan Emmanuel Macron partagera-t-il un dîner de noël avec les Forces Françaises en Côte d’Ivoire (FFCI) le 20 décembre.
L’autre partie de son séjour en Côte d’Ivoire sera consacrée aux relations bilatérales avec ce pays de l’Afrique de l’Ouest. Selon les précisions apportées par la présidence française, plusieurs autres sujets seront abordés. Il s’agira en effet de la sécurité régionale et de la lutte contre le terrorisme, avec la menace djihadiste venue du Sahel, du partenariat économique, de la santé et de la jeunesse.
Côte d’Ivoire après le Tchad et le Niger
La visite de Macron en Côte d’Ivoire intervient après celle qu’elle a effectuée l’année dernière au Tchad et au Niger en 2017. Elle coïncide également avec la menace terroriste qui prend de l’ampleur chaque jour dans le Sahel où plusieurs soldats français ont perdu la vie dans un passé très récent. Les mésententes se font voir entre le gouvernement français et certains présidents du Sahel.
Kabore aurait une dent contre Macron
En effet, suite à l’accident d’hélicoptères qui a été à l’origine de la mort d’une dizaine de soldats français dans le Sahel, Emmanuel Macron avait convoqué un sommet du G5 Sahel. Mais le président burkinabè, Rock Marc Christian Kabore n’a visiblement pas apprécié la manière dont l’actuel locataire de l’Elysée a convoqué la rencontre.
« J’estime que le ton et les termes qui ont été utilisés avant l’invitation posent des problèmes. Parce que cela est le contenu des débats qu’on doit avoir ensemble » avait fait remarquer le président burkinabé à la presse. Notons qu’après l’attaque qui a eu lieu au Niger, ledit sommet a été reporté.
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