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Macron : les présidents du Sahel confirment leur disponibilité pour le 13 janvier

Le président français tiendra bel et bien une rencontre avec les 5 chefs d’état qui forment le G5 Sahel. Cette réunion voulue par Emmanuel Macron se déroulera le 13 janvier prochain à Pau en France. Le choix de cette ville n’est visiblement pas anodin.

Revoir le cadre et les objectifs de la France

En effet, 7 des 13 soldats français de la force antijihadiste Barkhane tués le 25 novembre au Mali étaient basés dans cette partie de la France. « Ce sommet aura pour objectif de définir de réévaluer le cadre et les objectifs de l’engagement français au Sahel. Il permettra également de poser les bases d’un soutien international accru aux pays du Sahel » a notamment précisé la présidence française.

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Initialement prévu le 16

Initialement prévu pour le 16 décembre, la rencontre a été reportée suite à la tuerie des 71 soldats nigériens. Les présidents des cinq pays du G5 Sahel : Mali, Niger, Burkina Faso, Tchad, Mauritanie ont ainsi confirmé leur présence à cette rencontre selon les médias.

Emmanuel Macron avait lancé cette invitation le 4 décembre dernier soit quelques jours après le décès des soldats français. Il indiquait notamment que ses homologues africains devraient apporter des clarifications sur les propos antifrançais qui émergent dans cette partie de l’Afrique.

Kaboré déplore le ton de l’invitation

Celui qui aura marqué l’esprit de tous est l’accusation qu’a faite le célèbre chanteur Salif Kéita. La star atteint d’albinisme accusait la France d’armer les différents groupes qui déciment les populations. Aussi, le président français a-t-il insisté sur la nécessité de mettre l’accent sur le but de l’opération qui n’a en rien des buts d’une nouvelle colonisation.

Mais quelques jours après, certains présidents du G5 Sahel ont déploré la forme de cette convocation. Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré avait ouvertement déploré le ton employé par Emmanuel Macron.

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« J’estime que le ton et les termes qui ont été utilisés avant l’invitation posent des problèmes. Parce que cela est le contenu des débats qu’on doit avoir ensemble » avait déclaré le président burkinabè

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