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Mali : l’inquiétante analyse de l’Allemagne sur la situation sécuritaire

Le président français, Emmanuel Macron lors de sa visite impromptue en Côte-d’Ivoire, il y a quelques jours avait souligné les avancées notables de force du G5-Sahel et de l’opération barkhane dans la région. Mais lorsque, L’opposition allemande, le Parti démocrate (FDP), demandait récemment un compte-rendu officiel au gouvernement de Berlin sur ses opérations militaires dans la région du Sahel en Afrique; et notamment au Mali; le ministère de la Défense, dans sa réponse,  brossait lui un tableau de la situation des plus alarmant.

Une situation difficile à juguler

En 2014, alors que la France lançait la mission antiterroriste ‘’Opération Barkhane’’ au Mali et dans d’autres pays de la région du Sahel, le pays avait reçu le soutien de L’Allemagne. Le pays de la Chancelière Merkel, aurait envoyé pas moins de  1 100 soldats au Mali dans le cadre de la MINUSMA, ainsi que de la Mission de formation de l’Union européenne au Mali (EUTM Mali).

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Mais la mission était loin d’être évidente. les troupes allemandes à cause des conditions climatiques extrêmes, particulières à l’Afrique, auraient perdu nombre d’hommes et de matériels. la chaleur torride rendant de  nombreux véhicules de combat inopérants. Un rapport publié en mai dernier avait, par ailleurs fait mention de nombreux soldats allemands revenus du front malien, physiquement ou psychologiquement handicapés.

Mais selon le rapport du ministère de la défense allemande; ce qui rendrait la lutte contre le terrorisme difficile au Mali, ce serait que les groupes djihadistes actifs dans la région pouvaient facilement se fondre dans la masse, « bénéficiant  même du soutien de la population locale ». En outre, toujours selon le ministère allemand, la détérioration de la situation au Mali serait pour une bonne part imputable à l’incapacité de l’Etat d’étendre son autorité sur toute l’étendue de son territoire.

l’Etat, laissant de « vastes » zones « peu peuplées » sans contrôle, permettant ainsi aux djihadistes de renforcer leurs  « réseaux criminels et terroristes ». Mais surtout selon le rapport, la force antiterroriste du groupe G5 Sahel, composée de troupes des cinq pays de la région , serait peu efficiente par ce qu’ayant du mal à efficacement «coordonner leurs actions sur sites».

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