Mikhaïl Gorbatchev, ancien dirigeant de l’ex-URSS à l’époque de la fin du communisme et de la scission de l’empire russe, a décidé de mettre en garde Washington et Moscou. Une sortie qui intervient quelques semaines après l’anniversaire de la chute du mur de Berlin. Une date historique donc pour un message très clair.
Considéré comme étant l’homme sous qui la chute de l’URSS a eu lieu, Gorbatchev a eu l’occasion de rencontrer le président américain George H.W. Bush à l’occasion d’une réunion organisée à Malte, quelques semaines après la fin annoncée de l’empire soviétique. Une rencontre au cours de laquelle les discussions ont évolué de manière très rapide. Résultat, de nombreux sujets ont été couverts et, aujourd’hui encore, certains détails évoqués il y a une trentaine d’années restant aujourd’hui source de problèmes.
Un avertissement clair pour Gorbatchev
Contrôle des armes, le dossier afghan, la difficulté d’établi des liens réels de confiance entre les parties, les discussions sont toujours ouvertes. L’occasion pour Gorbatchev de faire le point sur la situation alors que le président Trump a récemment surpris son monde en annonçant la reprise des discussions avec les talibans. Une annonce positive, saluée par l’ancien leader russe, qui a confirmé que son pays a appris de ses leçons lorsqu’il a été entendu que les Américains étaient trop engagés sur le sol afghan pour ne pas pousser la Russie à se retirer.
Autre moment important pour l »ex-URSS, la signature du traité nucléaire de 1987. Un traité qui permettait à la Russie et aux États-Unis de limiter la puissance de leurs armes nucléaires, traité qui, aujourd’hui, a volé en éclats. Une situation pointée du doigt par Gorbatchev, pour qui un tel accord est vital et empêche une nouvelle course à l’armement. Une porte ouverte également à l’arrêt et l’annulation de tous les autres traités signés entre les deux parties.
Gorbatchev parle d’une nouvelle guerre froide
Des décisions qui permettent de rappeler qu’entre la Russie et les États-Unis, la situation est plus délétère que jamais. En effet depuis la Guerre Froide, les deux nations n’ont jamais connu de telles frictions. De quoi pousser l’ancien numéro un soviétique à calmer les esprits, affirmant que la Russie et les États-Unis se devaient de ne pas entrer dans une situation de « Guerre Chaude ». Saluant ces nations ouvertes aux dialogues et à l’échange afin d’éviter le pire, Gorbatchev reste persuadé que les deux blocs s’opposant depuis des années déjà doivent faire attention à ne pas déraper et glisser du mauvais côté. Une nouvelle Guerre Froide ne peut, légitimement, être autorisée.
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