Ce samedi, lors d’une cérémonie organisée par l’Université américaine du Nigéria à Yola, capitale de l’Adamaoua, Atiku Abubakar, ancien vice-président et candidat malheureux aux récentes élections s’attaquait au président Buhari à propos du financement de l’éducation au Nigeria. Pour Atiku, le président nigérian en lésinant sur l’éducation faisait le lit au terrorisme.
Atiku propose sa panacée contre le terrorisme
Le Nigeria connaissait depuis quelques années une vague d’insécurité sans précédent. Alors qu’au nord du Pays, les forces armées étaient aux prises avec les djihadistes de Boko Haram, au Nord-est, c’étaient les affrontements réguliers et meurtriers entre agriculteurs et éleveurs qui défrayaient la chronique ; tandis qu’au sud, des groupes de criminels de mieux en mieux armés organisaient, agressions et enlèvements.
Autant de défi, que Buhari s’était encore une fois engagée à relever pour son deuxième mandat. Mais à en croire Alhaji Atiku Abubakar, homme d’affaires milliardaire, ancien vice-président, candidat malheureux du principal parti d’opposition, le Parti démocratique du peuple (PDP), aux élections de février passé, le président Nigérien, Muhammadu Buhari, s’y prendrait de la mauvaise manière pour enrayer le terrorisme.
Pour lui, la vague d’insécurité que connaissait le pays était le fruit de la grande pauvreté dans la quelle végétait une bonne frange de la population nigérienne, cette pauvreté étant elle-même induite par l’analphabétisme.
De ce fait avait-il professé ce samedi, « C’est un cycle que nous ne pouvons briser qu’en éduquant notre peuple (…) L’éducation est le moyen le plus simple d’avoir l’impact le plus important dans les plus brefs délais.».
Or ajoutait-il sur la même lancée, l’administration Buhari par les faibles ressources budgétaires allouées « à l’éducation Au cours des quatre dernières années », montrait bien qu’il n’était pas « prioritaire » pour elle « de développer l’esprit de notre peuple » et partant de lutter efficacement contre l’insécurité et le terrorisme.
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