Le sujet relatif à la hausse des dépenses militaires demandée par l’actuel locataire de la Maison Blanche aux alliés des Etats-Unis continue de susciter des réactions. En effet, ce vendredi 13 décembre 2019, c’est le ministre américain de la défense qui est revenu sur ce sujet qui avait occupé l’actualité lors du 27ème sommet de l’Otan à Londres.
Les partenaires des USA consacrent moins de 1% à leur défense
Profitant d’une rencontre avec les experts en sécurité nationale du Council on Foreign Relations (CFR), Mark Esper a défendu la proposition faite par l’administration Trump et ne s’est pas empêché de lancer quelques piques aux alliés européens qui peinent à se conformer à la proposition de Donald Trump.
Pour l’officiel américain, les USA sont perçus comme le meilleur partenaire à cause des atouts dont ils disposent comme la supériorité de leur capacité, la supériorité de leurs équipements militaires mais également à cause des valeurs qu’ils défendent.
Aussi, les alliances, ne seraient-elles pas basées sur « des transactions commerciales ». Il fait remarquer par la suite que « les États-Unis consacrent 3,5 % de leur PIB à défendre les États-Unis, leurs alliés et leurs partenaires. Beaucoup de pays consacrent bien moins de 1 % ».
« Il ne peut pas y avoir de parasites »
Il a notamment insisté sur la demande qui a été faite à l’endroit de leurs partenaires au sein de l’Otan qui stipule qu’ils doivent augmenter de 2% de leur PIB les dépenses relatives à la défense. Il indique que depuis plus d’une décennie, les Européens ne se sont pas conformés à cette demande qui aurait le mérite de participer au fonctionnement de l’Alliance.
« Tous les pays doivent contribuer à leur défense. Il ne peut pas y avoir de parasites. Il ne peut pas y avoir de réductions. Nous sommes tous concernés » a fini par lancer Mark Esper le ministre américain de la défense. Ces propos interviennent après le sommet sur l’Otan qui s’est particulièrement illustré par les tensions entre les différents membres de l’Alliance.
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