Avant la Conférence nationale de 1990, le Bénin vivait sous le régime marxiste-léniniste du Général Mathieu Kérékou. Il y a avait donc un seul parti, le Parti de la Révolution populaire du Bénin (PRPB). Une formation politique qui a évidemment disparu à l’avènement du renouveau démocratique.
Mais ses anciens membres sont toujours là et ils ne rechignent pas souvent à se prononcer sur l’actualité politique nationale. Codjo Pierre Tchinhountchin est l’un d’eux. Invité hier dimanche 15 décembre sur le plateau de E-télé, l’ancien directeur général adjoint de l’Ortb a opiné sur la révision de la Constitution. L’homme a laissé entendre qu’il était temps de toucher à cette loi fondamentale qui a 29 ans de vie.
Pour détecter ses faiblesses
« La Constitution du 11 décembre 1990 a déjà fait son temps. En plus, aucun texte n’est intouchable » a déclaré M Tchinhountchin. Il pense que l’acte posé par les députés de la 8 e législature est une façon d’adapter la Constitution à son temps. L’ex membre du PRPB se réjouit d’ailleurs des innovations de la loi fondamentale, notamment celle liée à la représentativité des femmes.
Révision en urgence de la Constitution du Bénin: une fuite en avant des députés
Pour lui, il est toujours intéressant de confier sa maison à une femme. Et si elles doivent être davantage devant la scène politique et avoir plus de responsabilité, c’est le pays qui en bénéficiera, juge t-il. L’homme souhaite que cette loi fondamentale soit vite mise en application pour détecter ses faiblesses et l’améliorer au fil du temps.
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