Polémique autour d’un film de Clint Eastwood

Le dernier film Le Cas Richard Jewell du cinéaste américain Clint Eastwood a récemment suscité la polémique aux Etats-Unis. En effet, ce film qui sortira le vendredi prochain aux pays de l’oncle Sam, traite de faits qui s’étaient réellement déroulés aux jeux olympiques d’Atlanta. Au cours de l’été de l’année 1996, un attentat à la bombe avait eu lieu, et avait fait plus d’une centaine de blessés ainsi que deux morts.

Un portrait choquant

A l’époque, Richard Jewell âgé de 33 ans était un agent de police. Dans ce film du réalisateur américain, une journaliste Kathy Scruggs interprétée par l’actrice Olivia Wilde aurait suggéré au policier une relation sexuelle pour recevoir en contrepartie des informations concernant le suspect dans l’attentat. Ces allégations ont été rejetées par l’ex employeur de Kathy Scruggs, le quotidien Atlanta Journal-Constitution (AJC).

Publicité

Hier jeudi 12 décembre 2019, le média américain a fustigé le portrait « faux » et « choquant » de sa rédactrice, fait par Clint Eastwood. Le rédacteur en chef du quotidien américain Kevin Riley a également confié à un média américain que ce portrait a été créé de toutes pièces par Hollywood. Il a estimé que le film commet exactement ce qu’il reproche aux médias, c’est-à-dire « d’inventer de toutes pièces les faits ». Cependant, les créateurs du film semblent n’avoir rien à se reprocher.

Une description diffamatoire selon Cox Enterprises

A la fin du générique, il est seulement indiqué que le film se base sur des « événements historiques réels », et que les dialogues ainsi que les éléments ont été conçus pour les besoins de l’histoire. Ce lundi, le propriétaire de AJC, Cox Enterprises a adressé une missive, demandant à Warner Bros et Clint Eastwood de faire une déclaration publique qui indique que « certains événements ont été imaginés à des fins artistiques ».

La lettre n’approuve pas le fait que le quotidien et ses employés soient décrits de manière « inexacte et diffamatoire ». Cox Enterprises a donc demandé qu’un avertissement clair de ce genre soit mentionné dans le film.Warner Bros a répondu à la lettre de Cox Enterprises, en faisant savoir que le scénario du film se base sur une quantité importante « d’éléments matériels hautement crédibles ». Il a par ailleurs ajouté que les accusations de l’AJC ne disposent pas de fondement.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité