Quand l’Arabie Saoudite se fait démasquer par Twitter

Réseaux sociaux

Plusieurs milliers de comptes ont été suspendus sur Twitter. C’est du moins ce qu’il convient de retenir de l’annonce faite par les responsables du réseau social de l’oiseau bleu ce vendredi 20 décembre 2019. Il est reproché à ses utilisateurs de participer à une vaste campagne de désinformation depuis l’Arabie saoudite.

« Enquêtes rigoureuses… »

Selon les patrons de l’entreprise californienne, cette décision a été prise suite à plusieurs mois d’enquêtes rigoureuses. «Des enquêtes rigoureuses menées par nos équipes nous ont permis de relier ces comptes à une importante opération de propagande menée sur Twitter depuis l’Arabie saoudite» a notamment précisé Twitter.

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Les comptes supprimés présentaient en effet beaucoup de spécificités à en croire les informations rendues publiques par les autorités de la structure. Certains d’entre eux ont fait des publications depuis 2016.

« Des messages en faveur de Trump… »

Les messages véhiculés étaient en soutien à l’actuel locataire de la Maison Blanche alors qu’il était dans la course pour la conquête de la présidence américaine. Le réseau social de l’oiseau bleu fait également remarquer que beaucoup de ces comptes partageaient préalablement des contenus à partir de système automatisé.

Cette méthode rendait la tâche plus difficile aux enquêteurs car les certains comptes véhiculant des messages apolitiques utilisaient également ce procédé. On retient que plus de 88 000 comptes ont fait les frais de cette campagne d’assainissement sur le réseau social de l’oiseau bleu.

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Facebook supprime également plusieurs centaines de faux profiles

Pour raison de transparence, des informations sur 6000 comptes ont été publiées. Notons que la même opération a été menée sur le réseau social de Mark Zuckerberg. Selon l’annonce faite le même jour par Facebook, plusieurs centaines de comptes ont été retirés de la plateforme.

Ces profils prenaient part de façon distincte à deux opérations de manipulation de l’opinion. Ces comptes qui véhiculaient des messages en faveur de  Donald Trump étaient basés au Vietnam ainsi qu’aux Etats-Unis. Les Américains constituent en effet la cible principale de ces campagnes d’intoxication.    

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