En Russie, les autorités ont mené divers tests en Arctique, tests visant à mettre en place l’utilisation ultérieure du missile Kinjal, missile révolutionnaire puisque hypersonique. Une information confirmée par l’agence TASS, qui a pu échanger avec deux représentants militaires en charge de la mise en place et du déploiement de cette nouvelle technologie.
Cette annonce intervient après que les services secrets danois aient mis en garde au sujet de la région de l’Arctique. Selon ces derniers, les rivalités géopolitiques se sont déplacées dans la région, ajoutant que la Chine tentait elle aussi de s’y implanter en utilisant le prétexte scientifique afin d’y poser le pied. La Russie elle, profite aussi de la région et ses grands espaces afin d’y effectuer des tests d’armes. Selon l’agence TASS, les premiers essais du missile Kinjal ont ainsi eu lieu au cours du mois de novembre.
La Russie teste ses missiles Kinjal
Les avions MiG-31K ont décollé depuis la base militaire d’Olenegorsk, au nord de la région du Mourmansk, avant de tirer leur missile, directement sur une cible établie du côté de la base militaire de Pemboi, dans la région du Komi. De quoi alerter les services danois pour qui les tensions entre les trois grands pouvoirs militaires actuellement en place, sont désormais palpables dans cette région du grand nord, de quoi augmenter les risques de dérapage.
L’armée russe, tournée vers l’avenir
Le président Poutine avait révélé l’existence du Kinjal au mois de mars 2018, à l’occasion d’une grande réunion au cours de laquelle celui-ci a également dévoilé ce sur quoi l’armée russe allait pouvoir s’appuyer dans les années à venir. Selon certaines sources, le Kinjal peut frapper une cible située à 2.000km, armée ou non, d’une tête nucléaire. Selon certaines sources, les bases russes situées dans le sud du pays en sont d’ores et déjà armées.
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