Le site en ligne d’informations Mediapart, révélait il y a peu que l’ancien collaborateur de Nicolas Sarkozy, Thierry Gaubert (déjà cité dans de multiples affaires en lien avec des financements occultes dans lesquelles l’administration Sarkozy aurait été impliquée) aurait bel et bien reçu via des comptes offshore de l’argent en provenance de l’Etat libyen. Thierry Gaubert, est toujours inculpé par la justice française pour «fraude fiscale et blanchiment aggravé».
Près d’un demi-million
Ce serait, 440 000 euros, révélait Mediapart, qu’aurait reçu, Gaubert, via des comptes off-shore au Bahamas de la part de Ziad Takieddine et sa société offshore Rossfield Limited. Une révélation qui se baserait sur des documents bancaires que le site d’informations aurait eu à consulter. L’analyse des mouvements du compte bancaire de la société, avait permis, malgré le fait que le nom du destinataire aurait été tenu secret, d’identifier un transfert avec le même montant, la même provenance, et pour la même période ; reçu par un des comptes au Bahamas de Thierry Gaubert.
En outre, soutient Mediapart, Gaubert, dont l’ancien ministre de l’intérieur, Brice Hortefeux avait dit qu’il « était un grand ami » ; aurait vu son compte crédité, , quelques semaines seulement après une rencontre « sans le moindre officiel français » entre Abdallah Senoussi, beau-frère de Kadhafi et justement Brice Hortefeux, alors ministre délégué aux Collectivités territoriales.
De l’argent frais donc en provenance d’une source réputée en lien direct avec le régime libyen de Kadhafi. Puisque en novembre 2016, c’était Ziad Takieddine, lui-même qui aurait révélé à Mediapart l’histoire des fameuses valises de liquidités, 5 millions d’euros en tout, remises à M. Sarkozy et à son chef de cabinet de l’époque, Claude Guéant en provenance de Tripoli.
Mais pour M. Thierry Gaubert, le lien fait entre le régime libyen et les 440 000 euros reçus, serait erroné. « Ce n’est pas du tout ma version des choses» aurait-il soutenu à Mediapart, précisant qu’il donnerait en son temps, ses « explications au tribunal ».
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