La région du Sahel, connait depuis plusieurs années une situation sécuritaire des plus dégradée. Les pays de la région, notamment le Mali , le Burkina Faso ou tous ceux autour du Lac Tchad en plus des crises internes , avaient maille à partir avec les factions terroristes djihadistes qui se sont installés dans le bassin du Lac Tchad. Une situation qui aurait entraîné une crise humanitaire majeure dans la région. Pour L’UE, l’heure serait à un renforcement des actions sur le terrain.
« Il faut une présence renforcée »
Selon les organisations humanitaires travaillant sous le couvert de l’ONU, ce serait, des centaines de milliers de déplacés et de réfugiés qu’auraient engendré les crises et les différents conflits dans la région du Sahel avec en 2019, une troisième crise alimentaire majeure. Mais pour L’Union européenne, l’un des principaux pourvoyeurs d’aide humanitaire au Sahel, il devenait évident que l’aide apportée ne pouvait suffire et qu’il urgeait pour les 27 de réapprécier leur apport.
Ce mardi, alors qu’il était en visite à Paris, Josep Borrell, haut représentant de l’Union européenne pour les Affaires extérieures, au cours de sa rencontre avec son homologue français , Jean-Yves Le Drian n’avait pas manqué de reconnaitre que l’Union européenne en sus de son action humanitaire, se devait également de « renforcer » sa présence au niveau « sécurité ».
Selon M. Borell, l’Union européenne serait bien consciente que qu’elle se devait, au regard de la crise humanitaire, d’ « élargir » et d’ « approfondir » les différentes missions de défense et de sécurité initiées au Sahel. Un engagement qui viendrait sûrement en appui aux décisions du Conseil prises en février dernier sur l’accroissement de l’efficacité, au niveau régional, de l’action des missions de l’UE relevant de la politique de sécurité et de défense commune (PSDC) au Sahel, « EUCAP Sahel Mali, EUCAP Sahel Niger et EUTM Mali », mais aussi et surtout de l’enveloppe financière en faveur de l’Alliance Sahel et des pays du G5 Sahel.
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